L’économie du partage, ou économie collaborative, est un phénomène économique dont l’ampleur a considérablement augmenté au cours des dernières années. The Conversation va jusqu’a la désigner comme la nouvelle terra economica : derrière ce terme se cache une diversité impressionnante d’initiatives par leurs fondements philosophiques, leurs modalités d’organisation et leurs secteurs d’activité.
Elle repose sur l’échange, le partage et la collaboration entre particuliers de biens, de services, de ressources, de temps ou de connaissances, avec ou sans échange monétaire.
Initialement mise en avant pour son potentiel de transformation sociale et économique, l’économie du partage promettait un monde où la collaboration prédominerait, et les hiérarchies traditionnelles seraient abolies . Cependant, des controverses ont rapidement surgi, notamment avec des entreprises comme Airbnb et Uber, mettant en lumière certaines fractures au sein de ce modèle. Cette évolution a conduit à une distinction simpliste entre une « bonne » économie collaborative, progressiste et citoyenne, et une « mauvaise » économie collaborative, perçue comme opportuniste et commerciale.
D’abord, voici quelques chiffres :
- En Europe, l’économie du partage a représenté 4 milliards d’euros de transactions en 2023, et pourrait atteindre 83 milliards d’euros en 2025. À l’échelle mondiale, on parle de 335 milliards d’euros en 2025. (Source : Étude PwC, The Sharing Economy)
- Environ 78% des utilisateurs estiment que l’économie du partage aide à réduire l’empreinte écologique en maximisant l’utilisation des ressources existantes (Source) .
- Selon la MDPI, plus de 54 % de la population européenne utilise déjà des services de partage ou de location en ligne. (28% en réel avec le covoiturage, ou encore le partage d’hébergement et d’outils) (Source)
- Les utilisateurs réguliers de services de partage (comme le covoiturage, le partage de logements, et la location d’objets) économisent en moyenne 180 à 450 euros par mois. (Collaborative Consumption / Center for a New American Dream)
Un phénomène amplifié par l’essor du numérique
L’économie du partage a profondément transformé de nombreux secteurs, tels que le transport, l’hébergement, et même le travail indépendant. Cette transformation a été rendue possible par les progrès technologiques et la connectivité accrue des individus à travers le monde.
Transport: Des services tels que Uber et Lyft ont révolutionné le secteur du transport en permettant aux individus de bénéficier de transport à la demande via une application mobile.
Mobilier urbain : des équipements comme les boîtes à livres permettent aux habitants de déposer et d’emprunter des livres gratuitement, favorisant ainsi la diffusion du savoir et la culture du don. L’essor d’autres types de cabanes a vu le jour, comme les boîtes à graines qui permettent de partager vos semences de fleurs, herbes, fruits et légumes avec vos voisins.
Jardins partagés : Des initiatives communautaires permettent aux résidents de partager des parcelles de jardinage dans les espaces publics, et favorisent l’agriculture urbaine et la cohésion sociale.
Bourses d’échange et de don : Des plateformes comme Freecycle ou des bourses d’échange locales permettent aux citoyens de donner ou d’échanger des biens qu’ils n’utilisent plus, réduisant ainsi le gaspillage et favorisant la réutilisation.
Espaces de travail partagés (coworking) : Des espaces comme WeWork, Regus ou des initiatives locales offrent des bureaux partagés, permettant aux travailleurs indépendants et aux petites entreprises de bénéficier de bureaux flexibles et de réduire les coûts.
Connaissance libre : Un autre exemple significatif de l’économie du partage, Wikimedia, une organisation à but non lucratif qui soutient divers projets de connaissances libres, dont Wikipédia. Ces plateformes permettent à des millions de personnes à travers le monde d’accéder gratuitement à des informations fiables et à jour, et d’y contribuer. Un autre exemple clé dans ce domaine est la mouvance open source, qui favorise le partage et la collaboration autour du développement de logiciels libres.
Objets Publics soutient activement l’économie du partage, contribuant à une transformation profonde de notre manière de consommer et d’utiliser les ressources. En facilitant l’accès à des biens et services partagés, nos mobiliers favorisent une utilisation plus efficiente et durable des objets et ressources du quotidien.
La marque continue d’innover et de s’adapter aux besoins de ses utilisateurs, créant ainsi de nouvelles opportunités économiques et renforçant les communautés locales. Dans un monde où la durabilité et l’efficacité deviennent des priorités, le mobilier dédié au partage représente un avenir prometteur et indispensable.